le monde
La candidate socialiste s'est indignée après que Nicolas Sarkozy lui a reproché, un peu plus tôt, des "attaques outrancières", les attribuant aux sondages qui le donnent gagnant. "Il reste deux jours. Il y a beaucoup de choses qui peuvent se passer. Il y a des indécis, a plaidé Mme Royal. Il y a là une marge de manœuvre pour faire gagner la France et je veux que la France gagne avec les valeurs que je défends et avec l'esprit de tolérance que j'ai montré."
"A deux jours du vote, les électeurs n'ont pas encore choisi. Moi, je leur demande de venir voter massivement et aussi de se révolter contre cette façon de faire qui consiste à dire que puisque les sondages ont parlé, les urnes ont parlé. Eh bien, non : venez massivement aux urnes et venez faire mentir les sondages."
Utilisez tous vos reseaux (blogs, internet, sms,forums) pour mobiliser tout le monde autour de vous pour créer un vote massif Dimanche.
Proches, famille, amis, collègues, voisins ...
Chaque voix comptera.
1 commentaire:
http://www.lejdd.fr/cmc/media/200718/moreira-sarkozy-est-explosif_16291.html
Moreira: "Sarkozy est explosif"
Vous consacrez un chapitre dans votre ouvrage Les nouvelles censures à Nicolas Sarkozy. Vous le dépeignez en habile metteur en scène...
C'est clair. Avec comme point d'orgue, la conférence de presse donnée en novembre 2005, quelques jours avant les émeutes, à 22h30 sur la dalle d'Argenteuil. Cette scène est porteuse de sens. Tous les éléments d'une pièce de théâtre sont réunis: le commissariat «Fort Apache», l'accueil houleux de la population, la fameuse utilisation, involontaire à mon avis, du mot «racaille» et même cette femme «spontanément descendue de chez elle»...
Justement, vous avancez dans votre livre que ce «personnage», très réceptif au discours de Nicolas Sarkozy ce soir là, était en fait une figurante. Pourquoi cette information n'a pas été remontée par les «grands médias»?
En effet, deux ou trois articles seulement ont relayé cette information. Cela a été écrasé par le mot «racaille» utilisé ce soir-là par le ministre de l'Intérieur. C'est la thèse de mon bouquin. C'est un cas flagrant de censure moderne. On fait diversion: certaines informations sont étouffées par d'autres auxquelles on fait artificiellement prendre de l'ampleur. Et, de mon point de vue, Nicolas Sarkozy a prouvé qu'il excellait dans cet exercice.
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