decomposition intérieures
croisements
conscient inconscient
video art plastique experimental
il y a comme du
Bacon...
du Fluxus
et du Marilyn Manson
dans l'air
Attention aux details
labyrinthes intérieurs
couloirs portes
donnant sur des murs
artefacts artefacts artefacts
voies sans issues
La lenteur embarque le passager
experience tactile
voici un véritable film narcotique
qui nous plonge dans un micro sommeil hypnotique
la salle communie avec le film
une par une les personnes perdent le contrôle
comme un conducteur ivre de fatigue
et on se laisse aller
Apologie des Apparences
La vie n'est qu'un jeu de rôles
le cinéma comme métaphore
l'identité et le double
le trouble
ce qu'on doit montrer
ce qu'on est
ce qu'on voudrait être
le rêve comme centrifugeuse de nos
contradiction internes
cambriolage mental
voyage intime dans les anti chambres
de la schyzophrenie et de la paranoia
la folie traité en hypertexte
Le son comme enveloppe charnelle
isolant les corps du décor
il n'y a plus de monde extérieur
sauf quand le téléphone sonne
magie des drones
vrombissements
tellurisme crépitements de la piste optique
inscisions
travail d'orfèvre
Un film qui fait office de synthèse
Une peinture sonore et défilante
Le film érigé comme oeuvre d'art plastique
l'experimental enfin "maitrisé"
qui participe à la constellation dans laquelle évoluent les Guy Maddin, Aronovsky et les frères Quaye ...
2 commentaires:
c'est décidé, j'irai le voir, vos paroles m'ont convaicu. Comme je trouve Eraserhead être un des plus beaux films qui soit, allons nous abreuver de ces mystères.
Merci Brian.
A propos de ce film j'avais oubliée de parler du génerique début et celui de la fin. L'introduction du film est absolument ébouriffante d'un point de vue sonore, comme des bras immenses qui vous enlaçent pour plus vous lâcher pendant trois heures et celui de la fin est un un pur moment de jouissance et de décalage.
Bon film. ;-)
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