mercredi, décembre 26, 2007

Tapage Nocturne - Spécial Christine Webster












Une bien jolie surprise de fin d'année et une façon d'entamer la nouvelle en beauté ...
Je serai donc le Mardi 1er Janvier 2008 invité pour une émission portrait chez mes amis de Tapage Nocturne sur France Musique.
L'émission débute à minuit le mardi soir ;-), pour les dyslexiques de la midnight hour, c'est bien le mardi à 23h59. Comme ça on ne peut pas se tromper.
L'émission reste en ligne pendant toute la semaine suivante.
Sur les 4 résidences que j'ai faites vour pourrez en entendre Trois : Sputniki, Dragons et Tokyo Ohiho.
Ainsi qu'une interview.

Evadé d'Archipel

Orion,
Pigmenté d'infini et de soif terrestre,
N'épointant plus sa flêche à la faucille ancienne,
Les traits noircis par le fer calciné,
Lepied toujours prompt à éviter la faille,
Se plus avec nous
Et resta.

Chuchotement des étoiles.

R Char , Le Nu perdu, Aromates Chasseurs, p165

Flying Haggis

Dans ma hotte électronique j'ai trouvé ce petit ampli style années 60, le Flying Haggis. Pour fêter ses dix ans DBAudioware offre a ses clients, leur tout nouveau ampli guitare virtuel. J'avais fait auparavant l'heureuse aquisition de leur Aura Pro qui s'efface donc devant ce nouveau petit monstre.
Je n'ai pas essayé tous les amplis virtuels de ce monde, mais entre chaîner des plug-ins dans Logic ou avoir l'impression d'un son surjoué et parfois dénaturé avec le monstrueux Guitar Rig par exemple, le jour ou je suis tombé sur Aura Pro, j'ai de suite tiqué.
Ce genre d'ampli virtuel respectait mes guitares ... et c'est tout ce que je voulais.
Donc même service avec le Flying Haggis - et là on est bon a tous les étages peut être un poil moins dans des presets "plus limpides", mais les distos et l'overdrive le font drôlement.
Et avec contrôle Midi s'il vous plait.
Adopté. :)

samedi, décembre 22, 2007

L'interview de Stockhausen de 1969

Get this widget | Track details | eSnips Social DNA


Retrouvé dans une boîte pleine de vieilles cassettes, digitalisé, réentendu avec émotion ... A l'époque tenir ce genre de discours le plus sérieusement du monde était hors normes. Et on remarquera une chose : à quel point on le laisse parler, il me semble aujourd'hui que même sur Culture on aurait beaucoup plus tendance à couper, saucissonner la parole de l'autre ...
J'ai fait hier une soirée sur Second Life avec cet enregistremnt comme base de reflexion.

vendredi, décembre 21, 2007

THE FUTURE IS UNWRITTEN/UNCERTAIN



THE FUTURE IS UNWRITTEN/UNCERTAIN

(l’avenir n’est pas encore écrit/incertain)

Chers amis,

Le festival de Nickelsdorf - Autriche - dirigé par Hans Falb risque de disparaître pour les raisons que je vous laisse découvrir ci-dessous.
Vous pouvez adresser un courrier aux adresses suivantes si vous pensez que cette disparition serait préjudiciable à la carte internationale des scènes de musique improvisée.
Vous pouvez également manifester votre soutien à hans qui en a bien besoin et qui le mérite largement de part son investissement pour ces musiques depuis de nombreuses années.w

son adresse email:

jazzgalerie@konfrontationen.at


Pour le moment la jazzgalerie nickelsdorf est en grandes difficultés.
peut-être il serait impossible decontinuer le travail et d’offrir un chez-soi ou d’avancer de la musique improvisée contemporaine, electronica, noise, underground.
Beaucoup de monde se soucient de lasituation actuelle à
nickelsdorf, qui est caractérisé par des lourdes problèmes financières,
venant des obligations, des affaires administratives comme taxes, salaires pour les employés,paiements à la ministère des finances, taux d’intérêt, etc.
En ce moment le cas de nickelsdorf était convoqué en justice, ladécision va venir les prochaines jours. à cause de ces circonstances précaires, le restaurant estmenacé de fermeture. au pire, tout sera fermé, et ca pourrait entraîner l’interdiction de rester dans ma propre maison.

Je suis très fier et content de donner une maison à beaucoup de musiciens fantastiques du mondeentier, des gens en passage, des amis en détresse et aussi une gallerie pour des artistes et troubadours, etc. quelques-uns pensent que je suis chaotique, mais j’aimerais être appelé “chaotique servant un but”.
Je ne vais et je ne peux jamais penser de mon travail comme bureaucratique, il on faut beaucoup de folie de faire ce que j’ai fait pendant les dernières 30 ans.
Sun ra a dit: "space jobs don’t pay any money" (les travaux d’espace n’apportent pas de
l’argent).
J’adhère et je veux continuer encore.
Ca est devenu de plus en plus difficile pendant les trois ans dernières
parce qu’il manquait (et il manque encore) des subventions des autorités régionales et nationales. conséquemment je demande des actions de solidarité aux amis qui veulent me voir continuer mon travail pour trouver un moyenpour garder en vie le festival annuel et les concerts de 2008 et au delà.

le premier pas pour aider la jazzgalerie est d’envoyer des email (courriels) aux institutions
autrichiennes qui s’occupent des agendas culturels afin de faire remarquer la réputation et
l’importance internationale de cet endroit. Utilisez les adresses adjoints et prenez votre temps de commenter le travail de la jazzgalerie.

Pour ceux qui ont les moyens de financer la jazzgalerie il y aura un compte, (vous pouvez demander directement ou attendre plus d’informations). la crise financière est un noeud gordien. même pas pour moi-même il n’est pas possible de tracer les confins entre le hans falb privé, le club et le restaurant. l’akm (dans autres pays connu sous buma, stemra, gema, ascap, sai, etc.)a porté plainte contre le hans falb privé dû aux taxes non-payées. j’étais condamné à trois mois de prison, sans vigueur pour une période de trois ans. j’ai essayé de trouver un consensus, mais sans succès, la pénalisation était répété cet octobre. en effet mon travail était illégal pendant les trois ans passées et je vais rester dans l’illégal pendant les trois années à venir chaque fois quand j’organise un concert à la jazzgalerie. je n’ai pas l’autorisation d’allumer un tourne-disque ou passer un disque. d’après le tribunal je fais ce travail pour l’enrichissement personnel. je devrais être un millionnaire entretemps...
c’était eric dolphy qui disait: when the music is gone in the air you can never capture it
again, it is gone forever (quand la musique est disparu dans l’air, tu ne peux plus la rattraper, elleest parti pour toujours).
Je vous en prie de m’envoyer tous vos questions et conseils.
hans falb, 16 décembre 2007

mailto:hans.niessl@bgld.gv.at
mailto:helmut.bieler@bgld.gv.at
mailto:josef.tiefenbach@bgld.gv.at
mailto:cprets@europarl.eu.int
mailto:margarethe.crass@bgld.gv.at

Infini ...

INFINI

Toujours j’aimai cette hauteur déserte
Et cette haie qui du plus lointain horizon
Cache au regard une telle étendue.
Mais demeurant et contemplant j’invente
Des espaces interminables au-delà, de surhumains
Silences et une si profonde
Tranquillité que pour un peu se troublerait Le coeur. Et percevant
Le vent qui passe dans ces feuilles - ce silence
Infini, je le vais comparant
A cette voix, et me souviens de l’éternel,
Des saisons qui sont mortes et de celles
Qui vit encore de sa rumeur. Ainsi
Dans tant d’immensité ma pensée sombre
Et m’abîmer m’est doux en cette mer.

Leopardi

mercredi, décembre 12, 2007

Stockhausen ...









Un immortel prend la route ....

... juste partager un peu ce que j'ai découvert en essayant de comprendre sa musique et par dessus tout sa pensée. La façon qu'il avait de vivre la musique comme une partie du "grand tout" a été pour moi un déclancheur spirituel plus que technique. Du coup ça m'avait permis d'approcher la composition de manière plus ouverte, aller gratter en-soi, gratter les vernis, gratter les méthodes ... bref libérer le champs, pas à pas ...

La composition comme philosophie de vie.

Un livre plus que les autres m'aura brûlé les doigts : "Conversations avec Stockhausen" de Jonathan Cott.
Biffé, raturé, pas une page sans commentaires en marge, pas une page où on ne trouve un paragraphe souligné au crayon papier. Lu et relu plusieurs fois. Livre décollé, jauni, précieux.
Pour moi chacune des ses idées ma paraissait claire, lumineuse, cohérente. Il semblait être à l'écoute de tout.
Quelques passages pris au hasard,
tant le livre est plein de substances :

"S.- L'air que je respire c'est moi, parce que c'est ma vie, c'est ce que je suis. Bien sûr je ne suis pas tout l'air, mais l'air qui entre en moi c'est moi.

Les sons qui entrent en moi c'est moi, et de même pour les ondes électriques, ou pour les pensées, qui entrent en moi. Elles sont moi.

Nous sommes toujours en train de parler de nous mêmes quoique nous fassions. L'âme se dévoile à travers les jugements esthétiques que nous portons; c'est d'ailleurs très intéréssant. Lorque qq dit : "Je n'aime pas cela" il ne fait rien d'autre que de se confesser de la manière la plus claire qui soit.

C.- Donc il dit, dans une certaine mesure, "je n'aime pas telle ou telle partie de moi-même?"
S.- Exactement, c'est à l'intérieur de vous-même que vous n'aimez pas. Vous n'avez pas encore été capable de l'intégrer.
Comprendre c'est devenir ..."


"Non, je ne désire pas me séparer de toutes les forces dramatiques, du statique, du dramatique, de l'épique; j'en suis même à composer des oeuvres faites d'une couche complètement statique, d'une autre qui se dirige clairement vers une apogée, et d'une troisième, épique, qui raconte quelque chose, si j'ose dire, mais qui ne va pas forcemment vers une fin.
Il faut avoir des réactions très rapides lorsque vous écoutez ma musique et pouvoir changer très vite d'état d'esprit. Comme qq qui est très agité à un certain moment et qui se calme subitement, se met à méditer, et enfin se relâche."


"L'esprit doit être la musique elle-même. On aurait pu l'oublier, mais un compositeur qui a compris, comme dit Schonberg, qu'il ne doit faire que ce qui doit être fait et non pas ce qu'il a envie de faire, transcende toute expression personnelle et entre dans la spirale spirituelle à travers son oeuvre.
Cela signifie qu'il commence par ce qui lui est personnel, faisant de l'art un miroir de lui-même dans lequel il puisse se regarder. Alors la spirale se met à s'élever et il se rend compte qu'il n'est plus le même. Dans l'action il devient meilleur parcequ'il est devenu plus conscient. Ensuite il se détache de sa composition, il se voit monter lui-même à l'intérieur de la spirale; alors il essaie d'aller au-delà de la barrière des langages, au delà de cette tour de Babel qui a divisé les hommes. Et il cherche un langage universel
- C'est la vibration et le rythme -
ce que tout le monde à en commun. Il devient musicien du monde. Même les étoiles sont sonores. Où est la fin de la spirale ? Elle se confond avec le début. L'esprit de l'univers n'est jamais le même, il bouge tout le temps, c'est un univers spirituel courbe ... "

Dark Matter - ACKTT 1

_ Dark Matter _
ACKTT 1

Antoine Chessex / Kasper T. Toeplitz
Sax & electronics / BassComputer



Après Genève (Cave 12 le 10), Marseille (L’Embobineuse le 11) et Lyon (Sonic le 12), Dark Matter sera à la Miroiterie, à Paris, le jeudi 13 décembre à 19h.


Dark Matter, la "matière noire", indétectable, explique et équilibre le différentiel entre la masse lumineuse et la masse dynamique de l'univers: la matière visible ne couvrant qu'environ un dixième de la masse globale, l'essentiel de l'univers est donc la matière noire, invisible, et de nature inconnue.
Une rencontre fulgurante et évidente entre deux musiciens travaillant aux confins des musiques urgentes d'aujourd'hui - contemporaine, minimalisme non répétitif, nouvelle musique électronique, noise.
Matières sonores de très haute densité, masses saturées, vagues sonores - expérience non seulement auditive mais aussi physique de l'abandon dans le son.
Instruments couplés à l'électronique analogique ou hybridés par l'ordinateur - les fonctions habituelles sont oubliées au profit d'un flot statique.

Kasper T. Toeplitz: www.sleazeart.com
Dark Matter: www.soundimplant.com/DarkMatter.html
Antoine Chessex: www.soundimplant.com/achessex.html
La Miroiterie / 88, rue de Ménilmontant / M° Ménilmontant / PAF 6 euros

HOUSE MIX - Installation sonore

samedi 15 et dimanche 16 décembre 2007

HOUSE MIX
Installation sonore

Conception et réalisation : Kerwin Rolland, Nicolas Maigret
Visuel : Maria Roskowka, Clément Périssée

(http://peripheriques.free.fr/housemix/)

> Vernissage le samedi 15 décembre de 18h à 22h
> Ouvert le dimanche 16 décembre de 12h à 20h


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Tout corps solide ou assemblage de corps solides peut être mis en vibration. Pour cela il faut transmettre à ce corps ou cet assemblage une excitation périodique dont la fréquence correspond à sa fréquence de résonance (par voie aérienne ou par contact). La plupart des systèmes, notamment physiques, architecturaux, sociaux, ont ce potentiel vibratoire.

- La détermination des fréquences de résonance de l'appartement permet d’établir sa carte d’identité vibratoire.
- Une « grammaire de l’espace » en est tirée par l’association [plan du site - noms d’objets - fréquences de résonance associée].
- Le potentiel vibratoire de l’appartement est activé par une installation sonore (utilisant le programme ESPACES CHANTANTS). Tout autre site pouvant être imaginé activé.

Le potentiel vibratoire renvoie à toutes formes de tensions et d'énergies contenues et à leur interaction avec leur contexte (activation - repos, rupture - usure, transformation - accumulation, transmission - rétention, circulation - blocage).

ESPACES CHANTANTS programme développé avec Locus Sonus et le GMEM

dimanche, décembre 09, 2007

A l'improviste et Festival Nuit d'Hiver 5

J'étais hier après -midi à la Maison de Radio France pour venir écouter le guitariste Jean-Marc Montera qui jouait avec son ami de très longue date le persussionniste Gérard Syracusa (ils ont co-fondé le GRIM de Marseille il y a qq dizaines d'années de celà ...). Etait présent également l'accordéoniste Pascal Contet.

Franchement, un très très bon concert, de la belle impro, je vous le recommande.

Cette émission "A l'improviste" de Anne Monatron sera diffusé le mercredi 12 dec à 22h sur France Musique.











Et pusiqu'on parle du GRIM sachez que commence depuis hier le Festival Nuit d'Hiver 5

Du 8 au 21 dec 2007
Le fil rouge de cette édition 2007 sera le bleu de la note : les blues ...

Programme détaillé ici

La nuit Pierre Henry sur France Musique

par Christian Zanesi

Hommage à Maurice Béjart

Pierre Henry, pour son quatre-vingtième
anniversaire, propose un festival centré sur les
musiques composées pour Maurice Béjart, et créées
par lui de 1955 à 2006.

1 - Le 12 mai 1955, Salle Iéna à Paris, Maurice
Béjart danse sur Batterie fugace composée en 1950.

2 - Le 3 août 1967, création au Festival d'Avignon
de Messe pour le temps présent.

3 - Le 14 décembre 2004, création de Tokyo 2002
(1998) dans le cadre d'un hommage à Pierre Henry
par le Béjart Ballet Lausanne.

4 - Le 13 mai 2006, à l'Opéra Bastille création de
Phrases de Quatuor (2000)par le ballet de l'Opéra
de Paris.

5 - Le 21 février 1966, au Palais des Beaux Arts de Bruxelles, création des Variations pour une porte et un soupir, composées en 1963.

6 - Le 29 avril 1962, à l'Opéra de Cologne,
création du Voyage, d'après le Livre des morts
tibétain.

7 - Le 28 avril 1959, à la Galerie Internationale
d'Art Contemporain à Paris, création de Coexistence dansée par Maurice Béjart et Michèle Seigneuret.

8 - Le 17 septembre 1958, à l'Opéra de Liège,
création de Orphée, première musique composée par
Pierre Henry au Studio Apsome. Vous écouterez la
version discographique sur un texte de Maurice
Béjart et la voix d'Alain Cuny. Suivra, le Voile
d'Orphée, composé en 1953 et dernier tableau de ce
ballet.

9 - Le 26 mars 1956, à l'Opéra de Metz, création de Haut-Voltage, musique originale de Pierre Henry, chorégraphiée par Maurice Béjart pour le Ballet Janine Charrat.

10 - Le 19 octobre 1963, au Théâtre Hébertot à
Paris, création du spectacle La Reine Verte avec
Maria Casarès et Jean Babilée.

11 - Le 20 juin 1956, à La Haye, création du Cercle avec les Tam Tam I et IV composés en 1950.

12 - En octobre 1955 à La Fontaine des quatre
saisons à Paris, dirigé par Pierre Prévert,
création de Arcane ou Dualité sur une musique
originale de Pierre Henry.

13 - Le 8 octobre 1971, au Forest National de
Bruxelles, création de Mouvement-Rythme-Etude,
barre-fiction composée à l'intention de Maurice
Béjart en 1970, et intégrée au spectacle "
Nijinsky, clown de Dieu ".

14 - Le 6 septembre 1955, au Théâtre de l'Etoile à
Paris, création de " Voyage au coeur d'un enfant "
avec Patrick Belda. Ce ballet est la deuxième
chorégraphie de Maurice Béjart avec Pierre Henry, à partir du Concerto des Ambiguïtés pour piano et
piano composé en 1950.

15- Le 25 décembre 1959, création à la Galerie
Internationale d'Art Contemporain de Investigations, qui deviendra le ballet " Signes "

16 - Le 26 juillet 1955, au Théâtre de l'Etoile à
Paris, c'est la fameuse création de la Symphonie pour un homme seul qui est la première oeuvre de musique concrète composée en 1950 avec Pierre Schaeffer.

jeudi, décembre 06, 2007

Gibson sort demain la première guitare robotisée




















"Gibson est fier de présenter la première guitare pourvue d' une technologie robotique permettant un accordage parfait et automatisé. Les premiers exemplaires seront proposés en série limitée dans un coloris Blue Silverburst exclusif à la Robot Guitar, et fournis avec un étui assorti en 'Silver Tolex'."

"La spécificité de cette guitare vient donc de son système d' auto-accordage robotisé ultra convivial : il vous suffit de pré-définir grâce au potentiomètre prévu à cette effet le type d' accordage que vous souhaitez en standard ou alternatif, de frapper les cordes, et comme par magie les mécaniques se mettent à tourner toutes seules jusqu' à l' obtention d' un parfait accordage."


La video ...
Techology review
Chris Adams son inventeur
Le site de la Robot Guitar
Guitar legend

lundi, décembre 03, 2007

Sur les traces de Pierre Schaeffer



















« Sur les traces de Pierre Schaeffer. Archives 1942-1995 »,
de Jocelyne Tournet-Lammer a obtenu le prix de la recherche 2007. Ce prix décerné par le Comité d'histoire de la radiodiffusion a été remis le 26 novembre dernier.
Voir ici l'article de L'ACME

Soares Brandão partie IV



Partie IV

PD :
Pour finir sa participation dans cette vidéo, Soares Brandão nous parle de l´ universalisation de la musique classique europèene et de ses conséquences qui - selon lui - produisent une pollution culturelle énorme et désarticulent les fondements de la diversité culturelle.

OHSB : Le phénomène fondamental de la pollution c´est qu´elle en finit avec la diversité. Nous en avons fini avec nos forêt parce que nous ne admettons pas d' écosystèmes différents de la ville . Tout doit sa réference à la ville. Nous ne savons pas cohabiter avec la diversité. Nous universalisons Beethoven, qui sans doute est une grand musicien, parce que nous ne savons pas vivre avec la diversité. Pourquoi, quel est la force des villes, de Beethoven pour s´universaliser ? L´ unique motif: il n´y a pas eu de processus pour convaincre. Les européens sont arrivés en Afrique et au Bresil, et ils nous ont dit : nous avons une manière de produire, qui sera très bien pour vous. Les indiens ne voulaient pas, mais ils avaient le pouvoir de feu, des armes et ils ont tout détruit, dans le monde entier. L ´universalisation que l´europeen a donné à sa culture et sont consequents deson pouvoir de destruction, et pas de conviction, c'est la base de toutes les pollutions qui ont surgi, soit matérielles, soit culturelles. En 2007 le grand problème du monde actuel de la diversité materielle, c´est q´on ne parle pas de la question culturelle, qui est fondamentale et la base du matériel. Comment faire une civilisation qui soit capable d´admettre la diversité ? qui nécessite et qui définit l´être humain comme unité de la diversité ? Pas l´ unité a travers la rupture de la diversité, qui caracterise touts les projets d´aujourd´hui.


Pierre Schaeffer a creé, par sa critique du savoir de la théorie traditionnelle, un solfège expérimental qui a rendu possible l'analyse de toutes les musiques et qui contient toutes les diversités. Il ne conaissait pas ma diversité, mais sa méthode m´a donné la possiblité de travailler d´une manière tranquille et complètement integréé à ma diversité. Pierre avait son pére qui était violiniste, sa mère chanteuse d´orchestre, il a vécu dans l´univers classique européen. Il a fait une grande recherche musicale, de plusieurs civilisations musicales différentes. Ami de Levis Stauss, qui était le premier a parler des cultures, et encore jusqu´à`aujourd´hui le mot culture est un scandale. Concrètement, aucun pouvoir n´admet les cultures, ils ne veulent pas de la diversité. Mon exemple :je parle ici d´une musique de haute performance, d´origine, enracinée dans notre musique sociale . Non, ils disent, il faut jouer Beethoven, jouer comme un européen, jouer comme Pollini. Il est un grand pianiste, mais il ne peut pas jouer comme je joue, jamais il jouera, il ne sait pas batouquer, il faut qu íl apprenne, ce qui est difficele à son age, à 60 ans, parce que ça vient du berceau. Il n´y a aucune superiorité , c´est une question de diversité. Il est un grand musicien européen, comme Ravi Shankar est un grande musicien hindu. Personne sait faire la musique hindu comme lui. Pourquoi ? parce que l´être humain est l´unité de la diversité. C´est le grand défi de la musique, mais c´est aussi le grande defi de l´être humain. Nous savons cohabiter de cet façon , parce que nous sommes obligés de vivre de cette façon, parce que nous nous détruisons. Le savoir doit être un savoir de la diversité. Le contraire c´est la pollution et la destruition de l´être humain.

Donc, c´est ce qui se fait ici. Au moment d´écouter le piano il est dèjà sous-entendu comment jouer le piano. Même dans le domaine de la musique populaire plusiuers musiciens ont comme base la téchnique classique. Mon originalité, c´est pour ça que j´ai gagné un trophée, je suis original, unique au monde. Je suis et je ne suis pas unique au monde, je ne fais rien de nouveau : l´unique chose que je cherche à faire c´est être en paix avec moi-même, en unité avec moi-même. Je desire que mon savoir faire soit un résonnance avec mon inconscient. Qu´est qu´ íl y a d´étrange dans cette attitude ? Il y a gens qui payent des annés durants les psychanalistes pour y arriver à avoir cet unité. J´écoute comme ça, ici au Brésil tout le monde écoute comme ça. Porquoi au moment de le faire je ne peux pas le faire ? (il joue son piano...)6 :13’

texte Ibis Brandau

lundi, novembre 26, 2007

Doing strange things with electricity chez Agnes B.

Parasites domestiques / une radio à lampes:
http://hypatia.club.fr/PARAMIX.MP3
C'est ce WE, dans la section Dorkbot, chez Agnes B.
sam 1 er dim 2 dec, 13h-21h
17 rue Dieu, 75010, Métro République.

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Festival "Les Mondes Hors Pistes" qui célèbre les 10 ans de l'émission Tracks d'Arte.

Ce festival aura lieu le samedi 1er et le dimanche 2
décembre de 13h à 21h à l'espace Agnès B
(17 rue Dieu, Paris 10ème, métro
République).
L'entrée est libre. Une vingtaine d'exposants, dont
Dorkbot Paris, disposeront chacun d'un espace réservé. Des
performances et concerts auront aussi lieu régulièrement
dans un espace dédié.

Plus d'informations sur l'ensemble du festival et sur tous les
exposants :
http://www.lesmondeshorspistes.com

Plan d'accès (google maps) :
http://tinyurl.com/3b93jo

Infos et horaires sur le site Dorkbot Paris :
http://dorkbot.org/dorkbotparis

Programme Dorkbot :

Nous proposerons plusieurs ateliers et installations interactives
dans notre territoire "dorkbot", ainsi que des performances dans la
zone dédiée :

** Ateliers **

- Mouse/keyboard hacking, par Jean-Baptiste Labrune
et Vincent Roudaut
De simples claviers et souris recèlent suffisament d'électronique pour de nombreux projets.
L'atelier propose de construire en quelques minutes des interfaces originales pour des mini-projets de votre
conception, alliant des capteurs a des effets sur ordinateur.
http://www.flickr.com/photos/tags/garagegeeks/

- Hack de caméra vidéo-surveillance, par Karl Otto Von Oertzen et Alexandre Berthier.
Ou comment hacker facilement les images prises par une CCTV et ce qu'on peut faire avec.

- Switch on, switch off, par Joëlle Bitton et Julien Dorra
Allumer et éteindre notre corps, nos amis, nos objets pour découvrir le principe de base de l'interaction.

- Récupération de débris audio-magnétique et cassettes audio, par Harold Schellinx.
Réutilisation et remise en forme de cassettes audio, collages sonores.

** Objets et installations **

- Les bonnets de Claudia Mannigel
NAÏVE est un dispositif qui permet une expérience d'écoute physique.
Des moteurs électriques intégrés dans un confortable bonnet de feutre sont directement branchés sur les sorties de puissance d'une chaine hi-fi.
Immergé dans le son produit par les moteurs, la tête devient
caisson de résonance organique.

- La boite à parasites d'Emmanuel Ferrand
Installation visuelle-sonore, en écoute individuelle au casque, basée sur les interférences produites par divers gadgets lumineux issus de la mondialisation.

- Le ménage de Stéfane Perraud
Installation pour une ou deux personnes constituée de deux gants de cuisines dotés de capteurs, reliés à un ordinateur et une interface sonore (ampli).
Un gant représentera une femme et l'autre un homme. À
la manière de marionnettes, les participants pourront, en bougeant leurs mains, faire parler ce "couple" de gants grâce aux capteurs de mouvement et à une interface Max/msp.

- Synapse métallique de Armel Barraud
Cette installation est un tissage en fil de métal, un bestiaire
fantastique qui s'anime doucement lorsqu'on l'effleure.

- Les instruments modifiés de David Steinberg
Circuitage (circuit bending) : jouets et instruments de musique électroniques modifiés, recablés et détournés en utilisant des techniques simples et accessibles à tous.

- Les vêtements marqués de Dana Gordon et Jean-Baptiste Labrune
Les vêtements sociaux de Dana Gordon et Jean-Baptiste Labrune permettent de ressentir physiquement la présence d'autres personnes dans le voisinage immédiat. Utilisant des textiles électroniques (radio), ces dispositifs connectent naturellement les possesseurs de vêtements de même marque et leur offrent un sixième sens..

-Le sonochrome de LLND
Instrument générateur de séquences vidéos et de sons
éléctroaccoustiques construit à partir d'objets de récupération et d'outils de communication high-tech.

** Performances **

- Bobby vs Predator de Benjamin Cadon.
Le chien robot Bobby, abandonné sur un parking d'autoroute après un noël sur-consumériste se trouve confronté au redoutable Predator envoyé de l'espace pour conquérir la terre sous un orage magnétique diluvien. L'issue de cette bataille est d'autant plus incertaine pour l'humanité que le Predator dispose d'armes audiovisuelles et électroniques secrètes capables d'altérer nos perception.

- Travelling (version alternative), une performance de Joëlle Bitton et David Krutten.
Une version dadaïste de l'oeuvre interactive Travelling (Joëlle
Bitton/ Alexis Amen) qui propose un regard fuyant sur les
architectures de Berlin et de Tel-Aviv et dont la musique (pré-
existante) est déconstruite et reconstruite par David Krutten.

- Impro solo de Otso Lahdeoja
Point de rencontre entre une guitare augmentée et un univers sonore électronique.

samedi, novembre 24, 2007

BanPiracy et Waves : la délation comme nouveau fond de commerce ...


Si tout le monde est d'accord pour dire que le piratage est en soi condamnable, il en demeure pas moins que certaines méthodes utilisées pour endiguer cette pratique sont pour le moins discutables, éthiquement parlant.

Je veux parler du cas de la société Waves - qui s'est imposé peu ou prou depuis ces dix dernières années comme fournisseur standard de plugins audios dans les studios de post-production et d'enregistrements.

Aujourd'hui Waves n'est plus leader, car d'une part l'Open Source permet d'avoir des stations de travail performantes avec des plugins de qualité sur Linux, Windows et Mac et d'autre part toutes les DAW arrivent aujourd'hui sur le marché avec des plugins d'usine qui n'ont plus rien à envier au fabricants externes. Et puis il ya aussi des nouveaux développeurs, qui font tout simplement de meilleurs produits, avec un service consommateur plus élégant, des mises à jours abordables, de bundles à prix "humain" et une logique de vente moins carnassière.

Curieusement, Waves au lieu de se rapprocher des véritables besoins de ses clients, de remettre en question son business model a préféré donner carte blanche à l'ex CEO Tomer Elbaz de Waves qui à fondé il y a un an BanPiracy, un organisme professionnel dédié uniquement à la chasse au piratage. Depuis, son seul et unique client est ... Waves, bien sûr.

Deux méthodes pour faire leur chiffre d'affaire : la première invite de façon anonyme à dénoncer sur leur site un studio qui utilise des cracks. C'est donc de la délation inter-professionnelle organisée.
La deuxième est la mise en place de fausses séances en studios d'enregistrement, pendant laquelle un mouchard (un être humain, je veux dire) va vous sonder pendant un mix factice. Ces séances ont cours à en France en ce moment même.
Si besoin est, les faux commanditaires reviendront au studio en question avec un huissier pour vous coller une amende fixé de façon arbitraire par leur seul soin.

Cette méthode est parfaitemement déloyale dans la forme et pénalise au finish les sociétés les plus fragiles qui ont déjà beaucoup de mal à s'en sortir, manquent de réactivité, n'ont pas l'habitude de faire appel à un avocat etc ... Waves et BanPiracy ne sont que très peu suivis par la profession internationale dans cette croisade, même attitude de rejet avec le reste des développeurs de plugins qui préfèrent trouver d'autres issues que ce flicage d'un autre temps, j'allais dire aux relents politiquement douteux ...

Comme le dit Peter Kirn sur son blog Create Digital Music, le problème de BanPiracy repose moins sur le fait d'être pour ou contre le piratage, que sur l'analyse et les questionnement de leurs méthodes pour le moins arbitraires, tendancieuses, malveillantes et peu éthique.

Andrew Kirk de Ilok fait la remarque suivante : les poursuites judiciaires ne sont pas "market friendly" et se calent très mal dans un business plan digne de ce nom. De plus, le taux de piratage a considérablement baissé ces dernières années, preuve en est le nombre de développeurs présent à l'AES. Ce nombre augmente chaque année.

OM 2.0 Generative Ambiant Player







OM 2.0 est une application standalone pour Mac qui permet de lancer un player générateur de musique ambiant avec quelques sons athmosphériques et des sons de nature etc ... Le plus sympa c'est de faire marcher les deux en même temps et de les laisser tourner ... Parfait pour faire le Gi-Gong à la maison !

Last-FM la radio communautaire intelligente





Vous avez sans doute remarqué sur la colonne de droite depuis quelques semaines la présence d'un player flash Last.FM ...

J'ai découvert ce réseau social, encore un (décidement 2007 sera l'année du social network ou ne sera pas), dédié au partage de la musique en ligne sous forme d'agrégats de playlist. Tout le monde liste, et on essaie de faire du cross gendering les uns avec les autres ...

Ce qui m'a plu, outre le fait de trouver enfin un player flash rapidement programmable sur n'importe quelle page web, page perso ou blog sans être obligé de passer par de la ligne de code et un dépot sur serveur, c'est l'accès à une multitudes de titres et d'oeuvres de musique contemporaine, electro-acousiques, expérimentales ... Une véritable aubaine.

Et comme me le disait un ami très cher hier "il faut écouter plus, pour aimer plus ! "
Absolument !

Donc sur mon player il y a peu près 70 titres en écoute shuffle. Ligeti, Matmos, Autechre, Pierre Henry, Pierre Shaeffer, Xénakis, Pauline Oliveros, Terry Riley, Moondog, Eivind Aarset, Biosphère, Steve Roach ...
Ecoutez plus ! ;-)

vendredi, novembre 23, 2007

Maurice Béjart

C'est drôle
Béjart ne m'a pas amené à la danse
mais plutôt vers la musique.

Je garde deux souvenirs
fondateurs
son sacre du printemps
que je trouvais
tellurique, embrasé
hypervital, lâché !
Et qui a modifié complètement
par la suite la façon que j'ai eu d'écouter Stravinsky ...
Et puis, bien sûr Messe pour le temps présent ... Michel Colombier, Pierre Henry,
il fallait oser !

samedi, novembre 17, 2007

Tais toi mon coeur !



Un très joli clip pour une chanson au thème intemporel ...
Merci M-L ;-)

samedi, novembre 10, 2007

Ethan Rose -Paranoid Park


Paranoid park

dernier film de Gus van Sant - un vrai petit bijou ... malgré cela le film est loin d'être facile à digérer. Chez Gus Van Sant les héros de l'histoire sont toujours confrontés à une situation extrême (Gerry, Last days) ... l'extrême ici cotoye l'horreur impensable, crée ces moments de véritables trous d'air psychiques qui vous coupent des autres, du monde, vous catapultent tout à coup vers un autre niveau de lecture de la vie ... "Il y a plusieurs niveaux au dehors" dit le jeune héros du film.

Un film sur l'intériorité, le non-dit, l'impossible à formuler, le vertige, le ralenti, l'envie de s'arracher du sol, s'arracher de là ... le choix et le mélange montage son - musique est tout à fait remarquable.
Les séquences de skate au Paranoid Park sont un plaisir pour les oreilles et pour les yeux ... J'y ai découvert le travail d'Ethan Rose, un compositeur de Portland, qui se prête magnifiquement à l'ambiance du film. L'emploi de ce genre de musique, concrète, très expérimentale, creuse, élargit l'espace émotionnel. Au lieu d'avoir une "musique de film" qui paraphrase et qui le plus souvent gène le montage son, on a ici un travail de complémentarité parfaite entre les deux couches qui ouvrent l'espace.

On trouve tout le long du film des oeuvres de :
Bernard Parmeggiani
Robert Normandeau
Frances White
qui sont, on peut le dire, jamais utilisés en temps "normal" au cinéma
et de nombreuses oeuvres de Nino Rota ...
le tout crée des contrastes très intéréssants ...

Ipod Nano


Pardonnez moi car j'ai pêché ! Oui, j'ai succombé a cette tentation au dernier salon Apple ... Oui j'ai achetée un Ipod Nano le modèle 4 G en aluminium gris anodisé ... voilà. Un de mes amis présent à l'expo m'a dit ne jamais vouloir acheter ce genre de produit, ayant causé en partie le marasme dans lequel se trouve l'industrie du disque ...
Bon, j'ai trouvé la formule un peu rapide et je n'ai, par ailleurs, pour les majors qu'un respect mitigé. La dématérialisation redistribue tout simplement les cartes de l'accès à la musique (j'aime pas dire consommation, je trouve ça vulgaire), Apple a su flairer le bon plan. Après, savoir combien touche un auteur signé en majors sur une vente d'un morceau Itunes, on le sait depuis qq années : c'est pichenette ...
Mais ça, ça reste le problème des majors, pas de Apple ... nuance.

Moi, il me fallait qq chose de légér et de beau - et j'ai fait le bon choix - pour pouvoir écouter de la musique pendant un certain nombre de mes déplacements. L'objet est magnifique, la paire d'écouteurs de très bonne qualité. J'en ai pas racheté d'autres. Il supporte très bien mes foulées pendant mes courses à pied, pire il est conçu pour, Nike ayant en partenariat avec Apple developpé une appli qui permet de suivre ses progressions et de calculer les ratios de calories et de kilomètres parcourus ...

Donc me voici geekette, en train de faire le tour des Buttes-Chaumont avec ce simple appareil. Mais est ce que la musique peut vraiment améliorer nos performances ? ... la réponse est oui. Je suis asmathique chronique, j'expérimente divers procédés pour améliorer mes courses. La pratique du Gi-Gong par exemple aide beaucoup à préparer une course. On court mieux, la sensation physique pendant la course est agréable, mais on court pas vraiment plus longtemps. Ensuite courir avec peu d'ozone et un temps frais double carrément la capacité de course, eh oui du simple au double (sans Gi-Gong), ça c'est hallucinant et mériterait d'être sérieusement pris en compte en ce qui concerne l'affect direct de la pollution sur notre organisme ... . Avec la musique on est entre les deux : on court mieux, on est porté, plus tranquille, plus concentré et on court un peu plus longtemps 80% à froid à 20° c'est pas mal ! Ce qui fait 6km au lieu des 8 de cet été sans ozone en entrainement léger ...

J'attends avec impatience le prochain creux d'ozone pour courir avec l'Ipod Nano ... j'espère alors faire au moins 10Km ... ;-)

Forester et IXIQuarks


Voici deux applis pour triturer du son et créer des trucs peu ordinaires. Et en plus c'est gratuit. Je me sers des deux applis, IXI entre autres qui est intervenu dans mon dernier morceau "Tokyo Ohayo"
Forester est une création de Leafcutter John dont on a parlé ici au moment des derniers Qwartz Awards. Le principe est simple, l'appli charge Six fichiers audios et fait un mashup granulatoire, fréquentiel et de pitch en fonction de la "forêt" qu'on aura mis en place graphiquement. On peut a loisir masher et remasher ce qui l'a déja été en enregistrant sur le disque le résultat des manipulations et en rebalançant le tout une fois de plus dans la moulinette ...



IXIQuarks est un environnement de composition modulaire fait à partir de Supercollider. Donc c'est un peu le Supercollider pour les nuls, enfin les nuls en prog, car l'environnement est assez complet et bien foutu. Au final ça donne deux ou trois trucs qui m'ont vraiment bien plu, comme l'instrument Predator qui organise la génération du son en fonction d'éléménts prédateurs mangeant des éléments non prédateurs, ou encore le scale synth qu'on peut jouer avec la tablette Wacom, ça tombe bien.
Bon esprit tout ça. Et merci aux gentils développeurs qui mettent ces outils gracieusement à notre disposition.

Prix de la meilleure musique originale pour Clint Mansell


La musique de Clint Mansell pour THE FOUNTAIN a reçu le prix de la meilleure musique originale ainsi que le prix du public aux World Soundtrack Award à Gand ( en Belgique), le 20 octobre dernier.
Clint Mansell est un de mes compositeurs de film préférés.
J'avais fait un billet sur WO au sujet de "The Fountain" au moment de sa sortie en France. Un film tout à fait admirable de mon point de vue.
On peut découvrir Clint Mansell sur myspace et sur la très bonne "netradio socialisante" LastFM

Pedro Diniz entrevista o Maestro Soares Brandão PARTE 3



III PARTE

PD: Ici dans l'émission "Le Court, Moyen et Long" le maestro Soares Brandão nous parle maintenant du son lien avec la nouvelle musique, la musique électronique et fait une démonstration de l´utilisation des notes complexes.


OHSB:

Je vais jouer une petite pièce en démonstration pour montrer ce que sont les notes complexes, les notes complexes qu´est que c´est ? Si les gens ont l´habitude d'en entendre partout aujourd'hui, ça n'a pas toujours été le cas, la musique électronique utilise beaucoup ces effets. C'est beaucoup utilisé par les musiques électroniques, que Pierre Schaeffer était le premier à étudier. La question est culturelle d'abord : la culture est la manière dont - inconsciement - le gens écoutent les choses. C´est pas un choix ésthétique, qui est à l´intérieur de la personne. J´en avais l'intuition, mais j'en ai eu la certitude en écoutant un petit garçon de Mangueria, qui faisait des choses compliquées. Je lui ai demandé pouquoi il faisait ça et il le definissait de la manière suivante : " cette musique m´appartient , elle est venue avec moi, de mon sang, j´ai envie de la faire, c´est naturel". Le linguiste Roland Barthes a défini le cratylisme comme l'endroit où le culturel devient naturel, la manière d´écouter un son et l´intérêt de l´écoute, inconsciente, la manière dont on écoute, comment on voit, comment on fait les choses. Ja vais montrer à l'aide du piano, avec ma culture, la notion de notes complexes, avec accentuation rythmique dans les graves pour bien faire entendre les effets (OHSB démontre au piano). Comment on fait au piano les mêmes effets que la musique électronique ?

2 :55 OH joue

3 :40
Une autre chose importante que j´aimerais dire : tout ce savoir-faire je le dois à la participation, dans ma formation et dans mon travail que j´ai realisé, au musicien, chercheur, et pionnier de la radio et télévision française - le dénommé Pierre Schaeffer. Ce personage, est, on peut dire, le père de la radio et télevision Française, prix Mac Luhan de communication, remise par Teleglobe Canada-UNESCO (1989), pionnier de l´introduction des nouvelles technologies dans la création et dans la recherche musicale et de la communication. Bien sûr que je n´entrerai pas maintenant dans la question de la communication, je n'entrerais que dans l'aspect de la question musicale. Pierre Schaeffer a posé les fondements pour mon travail et pour l´enseignement de la musique : il était le premier à mettre en évidence la musique enregistrée comme moyens d´étudier et de faire de la théorie musicale. Avant Pierre, il y avait soit de la musique populaire soit de la musique érudite, la musique était complètement liée à la dite théorie : savoir écrire la musique et tout ce qui découle de ça . L´écriture musicale et/est la théorie musicale. Pierre Schaeffer, en analysant la musique enregistrée, a verifié que la partititon ne dit pas tout sur la musique , elle ne dit qu'une partie de la musique , elle n´est pas la musique. Je vous donne un exemple simple que tout le monde comprendra : dans la partititon tu trouve un rythme binaire (2/4) pour un européen et pour un africain. La samba est binaire en trois temps, mais il a le swing différent (binaire en trois temps) de la marche qui est aussi binaire. La partition ne dit pas tout de la musique, elle est une partie de la musique, elle est un projet et pas la realité musicale concrète. L´enregistrement avec un matériel stable, peut reproduire et reconstituer le côté concrèt de la musique : un do est concrètement différent pour un européen, pour un african et pour un hindou. Chacun émet un son concrètement different.

La théorie basée simplement sur le solfège classique, soit, dans l´ecriture, est une théorie inachevée, qui ne comprend pas toute le phènomène musical dans sa complexité : elle ne donne pas les élements explicatifs qui puissent différencier l´ un de l´autre, de la diversité culturelle. Une des critiques que Pierre a fait dans ses livres c´est au sujet de l' hégémonie de la théorie classique dans l´enseignement de n´importe quelle musique, parce qu´elle impose un savoir simplement européen pour tout le monde. Un prof européen de solfège enseigne a ses éléves de marquer 2/4 en rythme de marche, mais il ne sait pas enseigner a un sambista comment marquer le 2/4 en rythme de samba . Cette séparation provoque la distanciation culturelle. En réalité nous savons ce qui est arrivé à toutes les cultures qui ont divergées du savoir européen, nous le savons : elles ont été exterminées. C´est de la pollution culturelle .
C ´est la même chose qui est arrivé à la pollution matérielle. Elle finit avec la diversité culturelle.

Texte Ibis Brandao

jeudi, novembre 01, 2007

Elisabeth Valletti HarpExperienced, un triple album énorme !!!


A découvrir absolument - je suis encore sous le choc du charme - plus de détails will come ...
L'album triple sort en fin d'année 2007. Pour la finition de l'ensemble de ce projet qui court sur pratiquement toute la vie de l'auteure, qq pattes ont été sollicitées et qui ont laissé un belle empreinte, avec Paul Kendall au mix et Norsq pour le mastering ... C'est charnu !
Le tryptique se décline en trois phases : 9 easy songs pour le premier volet - harpe, expé, seventies ... a sort of tribute to the beat géneration matiné d'expé contemporaine, un mariage parfait.
Le deuxième volet Classical suite I est une composition pour harpe, orchestre de chambre et percussions qui se délie en fonction de la théorie des cordes, Théorie qui a magnifiquement inspirée Elisabeth Valletti.
"Fascinated by science, I was thrilled to learn about what was defined as «the string theory» by the physicists at the end of last century. It is said, in a simple and poetic way, that at the deepest
quantum level, this creation is made of a web of strings. This work is my representation of the sound
of the dancing strings of our universe."
e.valletti
Le dernier volet Classical suite II et III portent sur les dommages cervicaux de nos émotion les plus intenses "Brain chemistry under storm" ou le voyage sonore de nos pensées les plus extrêmes, quand on perd le contrôle on touche enfin à l'émotion brute ... "Entering the Bardo" clôt le voyage, ou l'ouvrira ce sera selon vos prédispositions et convictions les plus intimes.

Merci Elisabeth. HarpExperienced

lundi, octobre 29, 2007

Pierre Schaeffer

Pierre Schaeffer ou le capitaine Nemo de l'aventure concrète l
par Sylvie Dallet, un bel article à
lire ...

éthique et méthode :

”J'ai été accusé d'empirisme, de bricolage. Je revendique - plus encore que la création d'œuvres novatrices - le droit d'expérimenter en musique, tout comme on fait en sciences. (...) J'estime avoir mis à l'épreuve, dans le champ très particulier de la recherche musicale, une méthode adéquate, susceptible d'être généralisée à l'ensemble des recherches sur l'homme. (...) L'Art, c'est l'homme, à l'homme décrit, dans le langage des choses.


“On a bien le droit de rêver à l'introuvable lorsqu'on garde tout son bon sens. Le compositeur pourra demander à la machine : Qu'est ce que la musique ? et la machine lui répondra par une liste d'exemples sans fin ; mais il faut un compositeur pour poser la question, personne d'autre ne le fera à sa place. Ce qui le surprendrait bien, c'est qu'un jour la machine réponde “C'est ceci” et s'arrête.”

“L'art est un symptôme. (...) Au-delà du divan, il y a la rue et la cité.

À vous de jouer”.


altosplanos entrevista o Maestro Soares Brandão PARTE 2




II PARTiE

PD : Maestro Soares Brandão a parlé de l´ímportance de la diversité culturelle dans la construction de sa musique


OH : J´aime bien utiliser des exemples.
La musique est toujours liée à la religiosité : dans la musique classique europèenne il y a les cathédrales médiévales, la polyphonie, toujours liés à la religiosité. Ultérieurment , avec le cartésianisme, la musique a commencé a se séparer de la réligion. Dans les cultures d´origine africaine la musique, la samba, a surgi des réligions du camdonblé. Le battement de la samba est lié au battement de l´exu (orixá). Observez une cérémonie réligieuse catholique: dans une cathédrale le plain-chant, arrêté ,comptemplatif, l´esprit est toujours loin, il observe la matière. Dans le candomblé le saint baise et dans les musiques nègres l´esprit et la matière font partie de la même chose, ils se parlent et sont toujours liés l´un à l´autre . Ce sont des différents énergies, divers manières de faire. C´est pas la question de jouer fort ou piano, lentement ou rapide. Ecoutez la samba : la batterie qui fait l´énergie, joue beaucoup plus que la mélodie. C´est toujours comme ça. Même en Afrique, quand ils font la melodie et après vient l´harmonie.

Un autre exemple (3 :16’)
Quelle est cette musique ? jouée comme un musicien de percussion.
C´est une énergie culturelle, vient de la première enfance, c´est notre musique et je la joue comme musicien de percussion, avec chaleur.

Comment est-il possible de faire ça ? j´ajoute les fondements de la musique classique à la musique africaine percurssive et je fais une interaction entre les deux, ce que l´anthropologue Darcy Ribeiro a appellé la culture mulata. Le principe des mes exercices journaliers au piano, je joue Bach comme exercice, mais avant je batuque dans le bois du piano(4 :50’). Le geste de la percussion avec tous les doits, pour ensuite mettre ces touches dans le clavier, mettre les notes et voir comment ça sonne. Il paraìt que ça change, mais si vous observez bien il ne change pas.

Donc (5:45): Geste de la percussion, geste de l´articulation qui produit l'interaction des deux. C´est pas moi qui a crée ce mode de faire de la musique, c´est notre culture. Je suis à peine un personnage, je suis un acteur de cette chose. Je ne suis ni le directeur, ni le créateur. J´étais supris avec le Qwartz, un prix d´originalité, parce que pour moi c´est naturel faire la musique comme ça. Malheureusement notre musique de concert est faie à la europeènne. Je ne critique pas notre grand pianiste Nelson Freire, il est un excellent pianiste européen, restaurateur de la culture classique , c´est la diversité qui mérite l´appui, mais il est europpéen. Il ne represent pas notre manière de faire de la musique. Je n´ai pas dialogué avec lui, avec cet manière de faire la musique. J´ai passé cinq annés à Mangueira en parlant avec les percussionistes. Ils ne sont pas des musiciens professionels, ils ont d´autres activités pour garantir leur survie. C'est different pour moi, j´ai de la chance de pouvoir m'exercer , de me dédier tout la journeé au piano. Par exemple : comment fait Federer, le joueur de tenins, qui a du talent, mais s´il ne s´exercite pas il n´aura pas une haute performance. Malheureseument au Brésil on ne stimule pas notre culture de haute performance. Mon but à Mangueira était faire une batterie de haute performance.
A Rio je suis allé à Viva Rio, institution qu´ appuie des projets socio-musicales, avec une bande demo, et ils m´ont repondu que les impresarios n´aiment pas cet manière de faire la musique, parce q´ils veulent qu´on joue comme les européens- jouer Bach, Beethoven comme l´Orchestre du Cariri joue la Neuvième Symphonie de Beethoven.. Dans notre musique de concert nous sommes toujours colonisés. Cette attitude nous condamne a rester colonisés et a ne pas montrer notre diversitée culturelle.

Max 5.0


Fin septembre David Zicarelli commence à décrire sur le site de cycling 74
toute une série de métamorphose qui vont transformer le logiciel Max Msp pour les 20 prochaines années à venir. MAX 5.0 sera aussi différent d'après Zicarelli, que fût pour Apple le passage du Système 9 vers le système OSX ... C'est dire !
Le nouveau développement de Max va emmener une programamtion datant des années 90 vers les possibilités plus contemporaines. Plus facile à utiliser, plus facile a prendre en main, plus facile à manipuler. Max a été complètement repensé. Max 5 .0 sortira dans le courant du premier trimestre 2008. David Zicarelli va poster régulièrement des articles sur le site de Cycling, pour que le public puisse découvrir au fur et a mesures les nouveautés de Max 5.0 ....

Preview des nouvelles fonctions ici.

vendredi, octobre 26, 2007

Protools de Poche la Mbox 2 Micro !


Digidesign dévoile la nouvelle Mbox 2 Micro !

Daly City, Etats-Unis (26 octobre 2007) — Digidesign a aujourd’hui dévoilé le nouveau membre de sa famille primée Mbox® 2 : Mbox® 2 Micro, un système Pro Tools LE® de poche qui apporte aux utilisateurs de Pro Tools® une solution ultra-portable de séquence, d’édition et de mixage. De la taille d’une clé USB, Mbox 2 Micro combine une sortie audio stéréo/un monitoring de haute qualité avec la puissance du logiciel Pro Tools LE, permettant aux utilisateurs de Pro Tools d’éditer et de mixer facilement partout où ils le désirent des sessions enregistrées en studio ou en live provenant de systèmes Pro Tools|HD®, Pro Tools LE ou Pro Tools M-Powered™, ou de créer dans Pro Tools LE des morceaux à base de boucles et d’instruments virtuels.

Mbox® 2 Micro est dotée d’un élégant et robuste boîtier en aluminium anodisé, conçu pour voyager. Sa sortie stéréo mini-jack offre une résolution en lecture allant jusqu’à 24 bits/48 kHz, pour une écoute de haute qualité. Une bien pratique molette de volume permet un réglage rapide du niveau casque. Mbox 2 Micro est livrée avec le logiciel primé Pro Tools LE, une collection de plus de 45 plug-ins d’effet Bomb Factory® et DigiRack™, la workstation à synthèse/lecture d’échantillons Digidesign® Xpand !™.

jeudi, octobre 25, 2007

Motus fête Pierre Henry !

Electroscopie n'est pas mort et Motus fête Pierre Henry !
Voir tout le trucmuche chez Patrick W.

"quand l'art se mélange dans Second Life..."

concert de Wildo Hofmann
aka Christine Webster
et exposition de sculptures de Frao Ra

le vendredi 26 octobre sur Libertalia à 22h (Paris), 13h SL time
toutes les infos sur sonicmetaverse
A demain

mardi, octobre 23, 2007

Luc Ferrari au Palais des Beaux-Arts


Mercredi 24 octobre, à 20h00, au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles.
Projection de 3 films autour de Luc Ferrari.



Le nôtre ouvrira le bal : Luc Ferrari face à sa tautologie (52'). L'image ci-dessus en provient et en appuie la publicité !

Il sera suivi d'une bizarrerie doublée d'une vieillerie, Egypte ô Egypte, dont Luc avait fait la musique, à l'époque (30');

C'est un film japonais qui fermera la danse : Portrait d'un réaliste abstrait, que Luc qualifiait lui-même de "très étrange" (46') .

Détails pratiques ici

dimanche, octobre 21, 2007

Placard headphone festival Paris 14eme

le placard festival pour casques → 2007 → Placardée l'agence XP

départ à
19:00 26/Oct/2007 (CEST)
fin
18:00 28/Oct/2007 (CET)

ce placard est ouvert aux inscriptions!
inscrivez vous pour jouer ici
see full details

altosplanos entrevista o Maestro Soares Brandão PARTE 1



Première partie d'un entretien en Brésilien avec Maestro Soares Brandão.Ce document est unique et permet de comprendre in vivo comment le Maestro travaille et fait surgir cette énergie incroyable qui caractérise tout son jeu pianistique. L'influence des structures rythmiques Brésiliennes y est prépondérante ainsi qu'une approche kinesthésique tout à fait particulière (mouvements des poignets et des bras beaucoup plus déliés et souples, abandon de la rigidité du corps du piano classique, etc. C'est un régal.
Sa femme Ibis a eu la gentillesse de traduire le film en Français, et je l'en remercie.

Je poserai chaque semaine un des 4 épisodes sur le blog.


I PARTIE

Pedro Diniz (PD):Présent Soares Brandão )0:00’ – 1:20

Le 23 mars de cet année à Paris le compositeur/pianiste Otavio Henrique Soiares Brandão a reçu un prix important – Prix d´Honneur Pierre Schaeffer 2007- atribué aux musiciens qui ont vraiment contribués à l´inovation musicale au monde. Soares Brandão est le premier et unique musicien jusqu'à maintenant aux Amériques a avoir reçu cette distinction relaye la Préfecture de Paris et le journal Le Monde parmi tant d´autres. Dans la catégorie chant Björk a également reçu le qwartz dans la même soirée. Pour 2008 un des nominés à reçevoir le même trophée des mains d´Alexandre Grauer fût le musicien nord américain Phillip Glass

Aujourd´hui dans le programme Courts, Moyens et Longs vous pourrez faire une incursion au royaume énigmatique de l´originalité de ce maestro pour savoir pourquoi ils lui ont confié ce prix précieux.


OH: 1:23’ – 1:54’

Mon nom est Otavio Henrique Soares Brandão. Je vais essayer de faire maitenant une chose très compliquée : parler sur la musique. Si la musique pouvait être parlé, elle n´exiterait pas, on parlerait à peine sur elle. En réalité je ferai ce que je trouve le plus intéressant : je jouerai un peu et puis je ferais un comentaire sur mon jeux.

OH joue le piano – 1:55’ - 3 :35

OH - 3 :45

Je ferai un petit commentaire sur mon jeu, consideré comme différent, mais qui à vrai dire est l´expression d´une culture à lequelle j´appartiens. Vous avez observé que, dans la manière dont je joue le piano, il y a beaucoup d´articulations des bras, des poignets, qui n´existent pas dans le piano classique. Pourquoi ? Parce que nous savons que notre culture est, influencée par la musique nègre, avec un fort appel rythmique, qui est la musique de percussion . Si on prend la musique nègre à son origine en Afrique, elle est un chant accompagné de percussion. Même les instruments qui ont la mélodie , comme le balafon , sont percusifs, ils cherchent les rythmes, cherchant ce qui nous appelons le swing et que les américains aussi appellent swing, ça veut dire le jazz, le rock, l´influence de la musique nègre américaine dans le États Unis.

Le geste de la percussion, l´articulation des poignets. Cette gestualité des bras donne une varieté d´attaque, d'amplitude, d'intensité du toucher. C´est plus facile pour arriver a faire de la pecussion (Il joue). Je vous donne un exemple : jouer le Brasileirinho bien percursif, bien favela, bien nègre. Ecoutez ! (OH joue) ;6 :31’

Vous voyez, il existe l´articulation des bras, des poignets qui viennent de la percussion, et auquels s´ajoute le doigté classique. Je ne joue ça que si je le prendre comme fondements. Un pianiste classique n´arrive pas a jouer comme je fais (il démontre sa technique tapant le bois , et les touches du pianos ensuite). La percussion exige une gestualité particulière de toucher et d´intensité, qui lèvent les bras. Bien sûr que l´énergie vient ensemble. J´ai constaté ça dans mon expérience, où j´était longtemps responsable pour la formation des musiciens de la batterie de l´Ecole de Samba de Mangueira(Rio de janeiro). Un jour j´était en train de répéter, avec des garçons agée de dix ans et il est arrivé un groupe de touriste, si je me souvient bien, de Norvège. Pendant que les garçons jouait ils étions complètement troublés par l´énergie qui sortait de la musique. C´est une énergie culturelle. On joue comme ça au Brésil. Il y a gens qui n´osent pas dire que Antonio Carlos Jobim a fait de la samba d´appartement : « Dans la zone sud de Rio de Janeiro ils ne supportent pas ces gros bruits qu´on fait ici ».

Otavio donne l´exemple d´une répétition à l´ecole de samba et le surgissement d´une énergie folle, au fûr et à mesure que les percussionistes augmentaient leurs rythmes : la batterie, dans un répétition, commence par l´hymne officiel de l´école. La seconde partie la batterie entre et immédiatement les morts réssucitent, c´est de la folie, l´energie qui sort. Á l´occasion de mon concert à Paris, les gens deviennent fous ; après le concert ils m´ont demandé, qu'est ce qu c´est cette énergie, d´où vient-elle ? Au Brésil c´est comme ça qu´on fait de la musique. Ce n´est pas seulement au Brésil. Voyez le rock. D`oú vient l´énergie du rock ? De la musique d´origine africaine.C´est une énergie qui vient de la musique nègre, spécifique, qui est différente du menuet (Beethoven,Bach). Le rock a dominé le monde à un tel point que les ensembles comme les Rolling Stones, The Who sont les blancs jouant comme des nègres. Ça n´existait pas avant, ç'est apparu au commencement du Xxème siècle avec les jazzmen.

mercredi, octobre 17, 2007

Concert sur Second Life















Mon prochain concert-stream sur Second Life vendredi prochain le 19 octobre
après une conférence sur l'espace Bourdieu de SL.
Tous les renseignements ici sur Sonicmetaverse

CORBEAU


Chorégraphie Myriam Gourfink
Danse Gwenaëlle Vauthier

Musique live (Tams électroniques)
Kasper T Toeplitz

du 15 au 19 octobre 2007
au
CND (Centre National de la Danse), à Pantin
à 19h

Réservations
Du lundi au vendredi, de 10h à 19h
T 01 41 83 98 98 / reservation@cnd.fr

http://www.cnd.fr/saison/spectaclescnd/saison-07-08/corbeau-1

--

http://www.sleazeArt.com

http://www.myspace.com/sleazeart

Simone écoute ses disques ...

dimanche, octobre 07, 2007

Tapage Nocturne - Tokyo Ohayo















Mardi 9 Octobre je suis invité sur Tapage nocturne chez Bruno Letord pour une 4ème résidence. Cette fois-ci le thème sera la ville imaginaire. J'ai choisi Tokyo. Un voyage intérieur narcotique entre décalage horaire et perception sensorielles spatio temporelles dégradées ...

Tapage Nocturne mardi 9 Octobre 0h- Oh5O
l'émission reste ne ligne toute la semaine ...

Abus de langage











... découvrir le travail de David Christoffel par ici et surtout son lumineux "discours de chiottes"

David Christoffel :: Discours de chiottes
Diffusés à l'occasion du festival Gare aux Oreilles, dans les WCs du festival.

Parler encore et se dire : C'est jouer l'homme ivre, titubant, qui, de fil en aiguille, prend sa bougie pour lui-même, la souffle, et criant de peur, à la fin, se prend pour la nuit. Bataille

et dans un même élan voir ou revoir et comprendre ceci

Language is a Virus, 1986, 8’, vidéo clip


“Le langage est un virus venu de l’espace”, une citation de William S. Burroughs que Laurie Anderson accompagne d’une image-puzzle sur un rythme rock, comme parodie des théories du langage “C’est étrange pour un écrivain de dire que le langage est une maladie qui se transmet par la bouche. Cela me fait penser à la pensée bouddhiste qui considère qu’il y a la chose et le nom pour la chose et que ce nom est une chose de trop. Parce que souvent lorsque l’on dit un mot, on pense qu’on le comprend, mais en fait ce que l’on fait vraiment se résume à prononcer ce mot, sans nécessairement en comprendre le sens”














samedi, octobre 06, 2007

Ce soir nuit blanche !






















Cliquez sur l'affiche pour avoir le programme de la chaufferie ...

Sinon pour les retardataires et les insomniaques :

Nuit Blanche 2007 c'est aussi :

Un bruit qui court ...

Programme Nuit Blanche – 6 octobre 2007
Nuit du 6 au 7 octobre 2007, Paris, de la Gare Saint-Lazare à la Cinémathèque Française
Les acteurs de la musique contemporaine en Ile-de-France rassemblés autour du collectif « Futurs Composés » participent à la Nuit Blanche 2007. C’est l’occasion de témoigner avec force autour de la musique de création en rappelant qu’elle fait partie de l’art contemporain !
www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=7904

Flamme sonore
20h Gare Saint Lazare -> 23h Cinémathèque

Diffusion :

André Serre-Milan : Musica Para Niños
Frédéric Kahn : Humeurs changeantes et idées noires, L’Animal du temps
Gilles Racot : Chronomorphose
Marie Hélène Bernard : Mousson
Sébastien Béranger : Schizo à 120, Le complexe de la goutte d’eau, Jingle Futurs Composés
TM+ : Concerto pour violon de Bernard Cavanna
Jean Pierre Toullier : Date nobis cochas nostras
Michel Karsky : Orgueil
Patrick Lenfant : Le tour du monde en 80 sons

Concerts :

Place des Victoires, Cie Bouche d’Or (Caroline Gautier): Le chic urbain
Place du Chatelet, Pala : The right men, Arizona
Place des Vosges, Joseph Grau : Dream-elle
Carrefour Cnam, Serge Adam : White Night
Eglise Saint Paul , Ensemble Diagonal : Senderos que bifurcan (extraits) de Luis Naòn
Place des Vosges, Arcal / Le pont des Microludes : Tâdj de Christian Lauba, Sonate pour violoncelle seul de György Ligeti


Cinémathèque Française
23h-4h

23h00 : Etudiants du CFMI, Apollo 13, d’Antony Lerat
23h20 : Improvisation : Nicolas Vérin, Philippe Cornus, Catherine Brisset, Arnaud Crozatier
23h30 : Improvisation : Françoise Toullec, Tania Pividori
23h45 : Kiosk (Valérie Philippin, Ludovic Montet), Récitations, de Georges Aperghis
23h55 : Octuor de violoncelles, Battements, de Graciane Finzi
00h00 : Mirtha Pozzi, Pablo Cueco, Etienne Bultingaire, Improvisations préméditées
00h10 : Ensemble Fa 7
00h15 : Improvisation, Anthony Lerat, Chantal Dayan, Michael Correia, Joseph Grau
00h25 : Kasper Toeplitz : Purr#1
00h30 : Ensemble 2E2M, Lieders, de Schubert arr. B. Cavanna
00h45 : Collectif, Ryoanji, de John Cage
01h05 : Ensemble Laborintus, improvisation
01h15 : Les Phonogénistes, improvisation sur film de Man Ray
01h35 : Wim Hoogewerf, La ritournelle et le galop, de Pascale Criton
01h45 : Improvisation, Pascal Contet, Catherine Brisset, Thibault Walter, Hélène Breschand
02h00 : Anne Périssé, Muwatalli de François-Bernard Mâche
02h10 : Philippe Cornus, improvisation
02h20 : Thibault Walter, improvisation
02h35 : Improvisation collective ouverte
02h45 : Bérangère Maximin, Ce corps vil
03h05 : André Serre-Milan, Matière Solaire
03h20 : Frédéric Kahn, (L’Exploration du vide) x (Puppet Me !)
03h30 : Jean-Marc Chouvel, Métamorphose de l’instant
Le piano est aimablement prêté par Pierre Malbos

dimanche, septembre 30, 2007

actOral.6




actOral.6

Cette année, actOral devient festival international des arts et des écritures contemporaines. Dans la lignée d’un travail mené par montévidéo sur les écritures – six années d’expériences artistiques menant notre chemin vers des écrits sans frontières – nous vous entraînons aujourd’hui plus loin dans le croisement des écritures et des arts.

Cette ouverture se fait grâce aux liens tissés au fil des ans avec de nombreuses structures culturelles : le Théâtre National de Marseille La Criée, le Théâtre du Gymnase, Marseille Objectif Danse, la Friche de la Belle de Mai, le Frac Provence-Alpes-Côte-d’Azur, la Collection Lambert, le CipM, le cinéma les Variétés, le Fid Marseille, l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes. Elles invitent et collaborent à la programmation du festival, accompagnant ainsi cette ouverture à la croisée des arts.

L’édition 2007 est aussi celle d’un festival représentant l’un des projets éclaireurs de la candidature de Marseille Provence au titre de Capitale Culturelle 2013.

Écrivains, auteurs, performeurs, plasticiens, cinéastes, metteurs en scène, chorégraphes, musiciens, plus de soixante artistes confirmés ou non seront présents, proposeront et partageront leur recherche artistique durant trois semaines.

Quelles écritures pour les scènes d’aujourd’hui ? Quelles écoutes avons-nous des écritures ? Où commencent les écritures ?

Par où saisir les écritures contemporaines et faut-il les réduire à une graphie ou à une simple oralité qui nous témoignerait que cet art-là est bien vivant ? Le paysage des écritures ne demande-t-il pas aujourd’hui encore à s’ouvrir ? Certains écrits prennent d’autres chemins pour témoigner de leur réalisation.
Mais l’écriture n’est pas non plus une simple affaire de description ou de traduction du monde dans lequel nous vivons. Rien n’est fait ici pour contraindre son statut, actOral tente d’ouvrir encore d’autres pistes d’interprétations et d’espaces possibles, décidé à accompagner les voies nouvelles des arts de l’écrit.

Comment entendre plus que l’on entend, comment voir plus que l’on ne voit ?

Cette année est donc marquée par plusieurs ouvertures questionnant notamment la chorégraphie et son rapport à l’écriture, organisé en collaboration avec Marseille Objectif Danse avec la création du cycle « Les écrits de la danse ».

Autre temps fort avec « J. com Japon » autour de la venue de l’auteur-metteur en scène Oriza Hirata et la création de «Gens de Séoul 1919 » au Théâtre National de Marseille La Criée par Franck Dimech et la découverte de Shu Matsui, jeune auteur parrainé par Oriza Hirata. Ce temps fort est l’occasion de présenter un aperçu de la création contemporaine japonaise.

actOral.6 - édition 2007 s’engage dans l’espace d’une ville pour mieux témoigner notre désir d’être au plus proche de la création contemporaine et de la partager avec un plus large public.

Hubert Colas et l’équipe d’actOral